Un an après sa création, le Printemps des Etudes réinvestit le Palais Brongniart pour sa seconde édition. Quels sont les enjeux de la manifestation ?
La forte mobilisation des acteurs du marché l’an dernier (111 participants et 1 785 visiteurs) nous a conforté dans l’idée que l’événement devait être avant tout un lieu d’échange et de rencontre, démontrant la diversité et l’innovation du secteur, en pointant la qualité de ses acteurs. Les attentes étaient très fortes, et le fait que nous ayons tenu nos engagements a rassuré les uns et encouragé les autres à s’y rendre cette année. Pour 2013, notre ambition est de conforter le rendez-vous, tout en le faisant évoluer, afin que participants et visiteurs trouvent une vraie valeur ajoutée à leur démarche.
Concrètement, comment cela se traduit-il ?
Nous gardons le principe d’un concept équilibré entre exposition et prise de parole. Cet équilibre se retrouve également entre d’une part un certain nombre de grandes conférences définies sous l’égide du comité de programme, et dont les contenus pour plusieurs d’entre elles ont fait l’objet d’un appel à contribution, et d’autre part des rendez-vous organisés par des sociétés qui souhaitent prendre la parole sur un certain nombre de thèmes donnés. Au global, nous aurons une cinquantaine de rendez-vous et neuf grandes conférences dont, bien sûr, celle organisée par Millward Brown et Kantar Media sur « les stratégies publicitaires gagnantes face à la crise, en France ».
Comment voyez-vous perdurer l’événement ?
Cette année, nous enregistrons 120 inscrits : 55 instituts d’études, 41 prestataires, 5 institutionnels et 19 partenaires média. Ainsi que 90 exposants. Le Printemps des Etudes est donc bien parti pour s’installer dans la durée, même si nous envoyons encore, pour le moment, un message avant tout informatif du fait de son jeune âge. Mais le vrai challenge est de contribuer à changer la perception du monde des études par les annonceurs. J’espère pouvoir vous dire que c’est le cas, témoignages à l’appui, d’ici trois-quatre ans.